Pour choisir le parquet adéquat pour leurs intérieurs, nombreuses sont les personnes qui considèrent les aspects esthétiques du revêtement. En ce sens, ils tiennent compte de la teinte claire ou brune du parquet, son caractère brossé ou lisse, le design naturel, ancien ou moderne des lames. L’essence du bois, sa durabilité, son prix, etc. s’avèrent également des critères importants. Cependant, afin d’aider les utilisateurs à reconnaitre un paquet de bonne qualité, plusieurs normes et labels existent. Alors, quels sont les normes, labels et paramètres techniques à prendre en compte lors du choix d’un parquet ?
Pourquoi choisir le parquet comme revêtement du sol ?
Le parquet est l’un des revêtements les plus appréciés en France et dans de nombreux autres pays de l’Europe et de l’Amérique. Il permet de donner un caractère à la fois chic et authentique aux espaces intérieurs. Ce revêtement élégant est convenable tant pour les cadres classiques que modernes. Confortable, le parquet est très durable (au moins 70 ans). Il ne stocke ni poussière, ni taches ou saletés. Par ailleurs, par ses propriétés hygroscopiques, il permet généralement de stabiliser l’humidité de l’air dans les pièces où il est posé.
En outre, la pose de parquet contribue à une bonne isolation acoustique et thermique. Ce revêtement offre une multiplicité de choix qui s’adapte à toutes les pièces de la maison ou d’une entreprise. Ainsi, vous pouvez poser un parquet sur une terrasse, dans un séjour, un bureau, une cuisine ou dans les toilettes. Le parquet est un revêtement naturel, chaleureux et robuste qui offre plusieurs avantages. Il s’agit entre autres, de :
- l’entretien et la rénovation facile ;
- son aspect décoratif ;
- ses multiples options de personnalisation ;
- la possibilité de choisir plusieurs styles, matériaux et finitions ;
- son caractère économique sur le long terme et
- l’adaptation à des besoins multiples.
Afin de choisir un parquet de bonne qualité, faire une demande de devis est recommandé. Une telle requête permet de cerner les coûts de toutes les opérations nécessaires à l’installation d’un parquet, afin de faire une bonne estimation budgétaire.
Les critères de sélection d’un parquet de qualité
Plusieurs paramètres importants influencent généralement le choix d’un parquet. Il s’agit de la largeur des lames, la surface et la nature de la pièce à couvrir, du type de revêtement. Pour vous assurer de faire le choisir un parquet de qualité, vous pouvez vous référer aux normes et labels de fabrication et au classement définissant l’usage et la résistance du bois utilisé.
La certification NF parquet
Première norme sur le parquet, la certification NF définit globalement les éléments de rigueur dans la fabrication d’un parquet. Dans un premier temps, la norme NF EN13-756 donne une définition du concept de parquet. Selon l’essence de bois, le type de pose et l’épaisseur de la lame, des références existent pour chaque type de parquet. Ainsi, les parquets massifs doivent être conformes aux normes NF EN 13-629 et NF EN 13-990, respectivement pour le bois feuillu et le bois résineux. Quant au parquet contrecollé, il doit répondre aux exigences de la norme NF EN 13-489.
En matière de réaction du matériau au feu, la certification française NF P 92-507 définit cinq catégories (M0 à M4). Ainsi, les parquets peuvent être classés comme combustible moyennement inflammable (M3) ou combustible facilement inflammable (M4). La norme européenne NF EN 13501-1, quant à elle, définie 6 catégories de références : À (A1, A2), B, C, D, E, F. Alors, avant de choisir votre parquet de qualité, vérifier la certification du revêtement.
Les labels
Plusieurs labels encadrent l’exploitation du bois pour la fabrication, la commercialisation et l’utilisation des parquets. Cela assure la protection de l’homme (contre des émissions nocives) et de l’environnement (exploitation durable des forêts). À ce titre, les labels les plus connus sont entre autres :
- PEFC : le bois utilisé pour la fabrication du parquet répond à des standards économiques, écologiques et sociaux ;
- FSC : bois issu de forêts durablement gérées ;
- Parquets de France ;
- Origine France Garantie (OFG) ;
- TFT : le bois a une bonne traçabilité et respecte les normes ;
- Real Wood.
Ces différents labels permettent de sauvegarder les essences forestières menacées. Ils garantissent également la commercialisation de bois de provenance parfaitement vérifiée. Choisir un parquet de bonne qualité revient également à considérer cet aspect environnemental important.
Les classements UPEC des parquets
Le classement UPEC est une catégorisation française qui évalue la qualité des revêtements du sol afin d’assurer la sécurité des bâtiments. Ladite évaluation est faite sur la base de l’usage (U), le poinçonnement (P), l’étanchéité et la résistance à l’eau (E) et aux agents chimiques (C) et salissants. Il faut rappeler que le poinçonnement désigne le caractère du matériau à se tasser, s’enfoncer ou se déformer sous une charge. Le classement UPEC permet donc de déterminer le parquet convenable à poser selon le type de local. Cet indicateur de qualité s’applique surtout au parquet stratifié.
Cette classification permet de déterminer si un parquet donné est utilisable dans les différents locaux à revêtir. En effet, pour chacun des huit types de locaux identifiés, l’adéquation est déterminée sur la base des sollicitations chimiques et physiques qui peuvent causer la dégradation du revêtement. Ainsi, pour le classement UPEC, les experts testent plusieurs aspects :
- Usure catégorisée en U2, U2S, U3, U3S et U4 : résistance au trafic, en particulier pédestre (abrasion, tassement, encrassement, rayures, évolution de l’aspect).
- Poinçonnement (P2, P3, P4 et P4S) : résistance à l’effet mécanique du mobilier et aux chocs associés à la chute d’objets.
- Eau (E1, E2, E3) : réaction d’un revêtement de sol en fonction de la fréquence de l’eau ou de l’humidité.
- Agents chimiques et salissants (C0, C1, C2) : résistance au dépôt ou à l’utilisation de produits dégradants et entravant la durabilité du parquet.
Un parquet est dit adéquat s’il peut être utilisé sur une période d’environ 10 ans, même en forte présence de pressions physiques et facteurs chimiques.
L’indice de dureté du bois
Les indices de Monrin (N/mm) et de Brinell (N/mm²) permettent d’évaluer la dureté du bois. Quel que soit l’indice considéré, plus sa valeur est grande, plus le bois est dur. Suivant ce critère, les spécialises classent le bois dans l’une des 4 classes qui définissent les usages :
- Classe A : usages domestiques modérés (une chambre par exemple) ;
- Classe B : usages normaux, comme dans une salle à manger ou un séjour ;
- Classe C : utilisé dans un cadre domestique caractérisé par un passage intense (hall d’entrée) ;
- Classe D : zone de passage élevé (cadre domestique très fréquenté ou un cadre commercial).
Sur une échelle de 0 à 15, suivant l’indice de Monrin, les essences forestières comme l’Ipé et le wengé d’indice 14 sont à préférer.
